Dormir, apprendre et oublier

On sait le sommeil propice à la consolidation des connaissances. Mais pouvons-nous acquérir de nouveaux savoirs en dormant ? En exposant des sujets à des stimuli sonores répétés, des chercheurs du CNRS ont montré que le cerveau est capable d'apprendre pendant les c-phases de sommeil lent, léger et paradoxal, favorables à la plasticité cérébrale et à la consolidation active de la mémoire mais aussi qu'il efface certaines informations durant les phases de sommeil profond permettant ainsi une forme d'oubli nécessaire pour éviter l'accumulation de souvenirs.
(source : Inexploré n°36)