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Troubles anxieux : les 3 épices du bonheur

Notre humeur commence dans notre assiette. De nombreuses études et ouvrages de nutrition montrent que certains aliments ont le pouvoir de nous rendre heureux. Si les oméga-3, présents dans les poissons gras et les fruits secs, sont recommandés pour booster notre moral, les épices sont, elles en revanche, moins connues. Véritables alicaments, certaines d’entre elles sont des antidépresseurs naturels aux saveurs très variées. En plus de leur propriété gustative, voilà une bonne raison pour épicer vos plats en douceur. Cap sur la route de 3 épices antiblues.


Le safran : l’épice du bonheur

Son parfum est à lui seul, une invitation au pays des Maharajas.

Durant l’Antiquité, on avait coutume de dire que le safran était un remède à tous les maux.

Considéré comme l'épice du bonheur dans la médecine traditionnelle orientale, le safran aurait les mêmes effets que les antidépresseurs, selon une étude iranienne publiée en 2015 et une thèse en pharmacologie de l’Université de Lorraine (France) publiée la même année.

Cette épice ciblerait particulièrement les troubles de l'humeur et de la dépression nerveuse, la fragilité émotionnelle, le stress, l’anxiété, l’angoisse, le manque de sommeil mais aussi les troubles du comportement alimentaire comme le grignotage.

Elle a la propriété de ralentir le rythme cardiaque, de diminuer la pression artérielle et de stimuler la respiration.

Elle est cependant déconseillée aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 6 ans.

Omniprésente dans la cuisine indienne, on la trouve dans la paëlla espagnole, le risotto italien, la bouillabaisse française...

« Le safran réconforte, il excite la joie, raffermit tout viscère et répare le foie » École de médecine de Salerne, Moyen-Âge


La cannelle : la séductrice


Cette épice évoque pour moi les savoureux biscuits Alsaciens que fait ma maman au moment de Noël.

En bâtonnet ou moulue, connue et utilisée pour ses propriétés médicinales depuis l’Antiquité, la cannelle est riche en antioxydants.

Elle est également connue pour ses vertus antispasmodique (favorisant ainsi la digestion), antivirale et antiseptique.

Elle peut être utilisée en cas de fatigue légère.

Selon les chercheurs américains de l’Université Wheling Jesuit, un soupçon de cannelle au quotidien suffit à améliorer nos fonctions cognitives et peut agir comme un régulateur d’humeur.

Les études du National Institutes of Health aux États-Unis ont également démontré que cette épice, une fois absorbée par l’organisme, protège les neurones des maladies dégénératives comme Parkinson. Elle permettrait d’équilibrer les niveaux de neurotransmetteurs, favorisant ainsi un meilleur contrôle des capacités motrices du sujet.

Son action influence les fonctions cérébrales en boostant la concentration, la mémoire, l'attention et la plasticité cérébrale[1].

La cannelle est aussi connue pour diminuer la glycémie et le cholestérol ; un aspect important pour le bon fonctionnement du cerveau.

Enfin, elle agit aussi comme un coupe-faim quand l'envie de sucré se fait sentir. Un allié pour les diabétiques mais aussi pour ceux qui souhaitent éviter les coups de fatigue.

Attention tout de même à ne pas en abuser. En effet la cannelle contient de la coumarine[2] (notamment l’écorce de cannelle de Chine (Cinnamomum cassia). Substance naturelle d’origine végétale, la coumarine est potentiellement toxique pour le foie car elle possède des propriétés hépatotoxiques. On pense qu'elle pourrait être cancérigène pour le foie à haute dose. Il convient de souligner cette potentielle toxicité et ses effets néfastes sont constatés à haute dose.

Il est estimé que la quantité maximale journalière de coumarine dans l'alimentation est de 0,1 mg de coumarine par kilo de poids corporel. Ainsi, pour une personne de 60 kg, la consommation journalière maximale ne doit pas dépasser 6 mg de coumarine, ce qui correspond à environ 4 ou 5 g de cannelle de Chine par jour. C'est déjà beaucoup !

Une chose est sûre, en saupoudrant un peu de cannelle sur tes gâteaux ou thés, tu feras le plein d’antioxydants. De quoi protéger tes neurones contre le vieillissement prématuré des cellules.

Le Curcuma : l’épice au parfum léger et subtil emblématique de l'Inde



Sa couleur ocre égaie déjà l'assiette. Connu pour ses multiples bienfaits et notamment ses vertus anti-inflammatoires et anti-oxydantes, le curcuma vient aussi activer l'hormone de la bonne humeur, la sérotonine.

L'action antioxydante et anti-inflammatoire de la curcumine, principe actif contenu dans le curcuma, est décuplée lorsqu'elle est mélangée à la pipérine, principe actif du poivre noir, qui facilite la biodisponibilité du curcuma, c’est-à-dire l'absorption de la curcumine par l'organisme.


Le curcuma est un ingrédient central de nombreuses cuisines du monde : cuisines Indienne, orientales, créole, Indonésienne ou encore Malaisienne.


D'une manière générale, on peut ajouter du curcuma à toutes les préparations salées sans se tromper. Il donnera saveur et couleur à toutes vos préparations : mayonnaise, moutarde, œufs brouillés, fromages au four, riz, pâtes, lentilles, pommes de terre, salades, vinaigrette, chou-fleur, haricots, volaille, poisson blanc, moules, sauce à base de tomates.

Mais on oublie souvent de le glisser dans les desserts à base de fruits mais son parfum agrémente agréablement les recettes sucrées, infusions, tisanes,


NB : Il convient de rappeler que les épices ne sont pas des médicaments, mais qu’elles font partie d’un mode de vie !

L’utilisation des épices en médecine traditionnelle ou Ayurvédique ne remplacera bien entendu jamais la consultation ou les prescriptions d’un médecin. Consultez votre pharmacien ou votre médecin.


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[1] Plasticité neuronale : capacité des neurones à former (ou à détruire) les liaisons qui les relient, continuellement. Ils sont capables de former des réseaux en lien avec une expérience vécue, ce qui caractérise les processus d’apprentissage et de mémorisation. [2] Coumarine : substance naturelle d'origine végétale que l’on retrouve partout parfumerie et en cosmétique.




Sylvie Palin-Luc

Praticienne en Thérapies Complémentaires

0677124206

8 rue Pierre Georges Latécoère 33700 Mérignac


IMPORTANT : Les thérapies complémentaires (hypnose, PNL, DNR et les soins énergétiques)

ne se substituent pas à une démarche thérapeutique traditionnelle, elles ne visent pas à faire un diagnostic ou à prévenir une pathologie. Elles sont compatibles avec tout traitement médical en cours ou à venir. Elles ne peuvent et ne doivent en aucun cas se substituer à un traitement médical qui dans tous les cas doit être poursuivi. En cas de doute demandez l’avis de votre médecin.




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